Perpignan : Marcel, 52 ans, fervent supporter de l’USAP et des Dragons Catalans, "entre les deux mon cœur n’a jamais balancé"

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  • La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur.
    La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur. Nicolas Parent - Nicolas Parent
  • La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur.
    La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur. Nicolas Parent - Nicolas Parent
Publié le , mis à jour

Sur cette terre de rugby(s) Marcel Marcenac confie avoir été biberonné, "au XIII côté grand-maternel et au XV côté grand-paternel, sans la moindre engueulade entre eux", sourit ce fidèle du ballon ovale sang et or qui s’apprête ce samedi 11 mai, à enchaîner le match de l’Usap à 15 h à Aimé-Giral, puis celui des Dragons à 18 h 30 à Gilbert-Brutus. Avec changement obligatoire des maillots entre les stades.

"La prétendue "guéguerre" entre le XV et le XIII n’a jamais existé. Des petits malins ont cru bon de lancer un jour cette assertion. Qui a été plus ou moins alimentée au fil des ans, mais qui ne repose sur rien de concret", affirme haut et fort, un brin agacé, Marcel Marcenac, 52 ans, Perpignanais pur jus, descendant de quatre générations de travailleurs de la terre. Et fervent supporter des rugbys à XIII et à XV depuis ses couches-culottes. D’évoquer, "s’il y avait eu une quelconque querelle entre les deux rugbys, je crois que j’aurais été le premier à défendre, en priorité ce qui les rapproche. À commencer par leurs valeurs communes et la fierté partagée de porter le maillot aux couleurs catalanes. Car ce sont bien les mêmes valeurs non, que nos deux équipes défendent corps et âme à chaque match sur leur pré respectif et dans les autres stades ?" Le chapitre est visiblement clos sur ce délicat sujet.

La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur.
La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur. Nicolas Parent - Nicolas Parent

À Aimé-Giral ou à Gilbert-Brutus je rentre dans ma bulle de passion

En revanche, Marcel le fidèle d’entre les fidèles, qui se déplace toujours à pied les jours de match et se pointe, "au moins deux heures avant le coup d’envoi", pour "aller discuter avec les copains", "applaudir et saluer ensuite nos joueurs" et, fair-play, "leurs adversaires", revient avec plaisir sur les deux rencontres qui vont se succéder ce samedi 11 mai. Bien entendu, il aura revêtu d’abord le maillot de l’Usap puisque le premier match se jouera à Aimé-Giral face à Clermont, à 15 h. À son bras, il aura pris soin de nouer celui des Dracs, qui eux affronteront à Gilbert-Brutus, à 18 h 30, les Rhinos de Leeds. Au dernier coup de sifflet de l’arbitre, Marcel dénouera alors le maillot du XIII, l’enfilera, puis roulera au même bras celui du XV. Son rituel, exécuté "au pas de course entre les deux stades"Il poursuit, "cette journée sportive restera exceptionnelle pour les supporters des deux clubs. Quel luxe de pouvoir assister en direct et à domicile à ces deux rencontres, par ailleurs déterminantes pour la suite des championnats. Et doublement enthousiasmant quand on soutient pareillement et avec le même engouement l’Usap et les Dracs. Comme je le fais depuis mes 18 ans. Parce qu’entre les deux mon cœur n’a jamais balancé".

La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur.
La passion des deux rugbys catalans chevillée au corps, Marcel, 52 ans, n’a jamais pu choisir entre l’Usap et les Dragons qu’il soutient avec la même ferveur. Nicolas Parent - Nicolas Parent

Marcel se montre tout aussi admiratif du public, "pour l’énorme travail" de celui qu’il qualifie, selon qu’il parle des Dragons ou de l’Usap, "de 14e " ou de "16homme". "Je les vois et les entends les supporters treizistes et quinzistes encourager leurs joueurs. Pousser et souffrir avec eux. Les engueuler parfois. Et à chaque fois ces clameurs me prennent aux tripes et me donnent des frissons. Samedi je sais que je vais prendre de sacrées doses d’émotions, et en continu". Concluant joliment, "quand je suis assis à la tribune porte 6 d’Aimé-Giral ou à la Puig-Aubert de Brutus, je rentre dans ma bulle de passion".

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Les commentaires (2)
Doulos Il y a 9 jours Le 11/05/2024 à 09:05

le XIII fut interdit le 10 0ctobre 1940 dans les salons du capitole "de facto" par Ginesty pdt du stade Toulousain sur le rapport de" la selouse" vice pdt de la FFR (xv) le reste est litterature.

amic vicenç Il y a 9 jours Le 11/05/2024 à 07:51

On meuble ?