Climat - La Région Occitanie présente à la COP26 : "La transition écologique est devenue le pivot de toutes nos politiques publiques"
Région très engagée dans la transition écologique et même moteur des bonnes pratiques avec le Forum Le Monde nouveau, l’Occitanie sera logiquement à Glasgow la semaine prochaine. Comme le Groupe La Dépêche qui, depuis l’Écosse, rendra compte des temps forts de cette Cop 26. Un rendez-vous crucial alors que les résolutions prises à Paris à l’issue de la Cop 21 menacent de ne pas être tenues à temps. Des enjeux mondiaux qui concernent d’abord les territoires parce qu’ils sont la meilleure échelle pour agir contre le changement climatique.
Vice-présidente d’Occitanie en charge de la Transition écologique, Agnès Langevine est aussi à Glasgow au titre de présidente déléguée de la Commission idoine des Régions de France. Avant d’y rencontrer lundi la ministre française Barbara Pompili pour parler du « Pacte vert » d’Occitanie, le « Green deal », elle a répondu aux questions de L’Indépendant.
Que va faire la Région Occitanie à la COP 26 ?
J’y représenterai en effet la Région sur le Pavillon France, mais aussi les Régions de France au côté de Gilles Simeoni, le président de la Commission Transition écologique et Énergies des Régions de France dont je suis présidente déléguée. Nous allons échanger avec les acteurs présents, institutionnels, ONG, autour des bonnes pratiques avec, pour nous, le rôle des collectivités dans la transition climatique.
Quel est-il ?
Toutes les Régions sont compétentes sur le climat, l’air et l’énergie ; ce qui permet d’avoir une stratégie régionale avec des objectifs chiffrés. En Occitanie, c’est la neutralité carbone et la région à énergie positive en 2050. Il faut pour cela, tout à la fois, réduire drastiquement nos émissions carbone et sortir du fossile, et couvrir toute notre consommation d’énergie avec des énergies renouvelables produites sur notre territoire ; et nous sommes sur les bons rails. Avec la rénovation des bâtiments, des transports moins polluants… et le triplement de nos productions d’énergies renouvelables.
Pourquoi les régions sont-elles la bonne échelle pour agir ?
Parce qu’elles ont cette capacité à être l’interface entre les engagements nationaux, européens et même mondiaux et les territoires où ils s’appliquent. Pour réussir la transition, elle doit être très opérationnelle, très concrète pour les habitants, et nous, les Régions, avons l’agilité pour la mettre en œuvre. Depuis 2016, on a renforcé le mouvement en Occitanie, mobilisé des budgets et même créé une Agence de l’Énergie et du Climat pour accompagner et donner une feuille de route claire aux autres acteurs autour de l’hydrogène vert ou de l’éolien off-shore. On mobilise à la fois les entreprises et les citoyens qui, confrontés à un projet de territoire, l’acceptent plus volontiers parce qu’ils voient de manière plus évidente s’il est favorable au climat et à leur région. Au-delà, la transition écologique est devenue le pivot de toutes nos politiques publiques. Plus aucune décision, aucune dépense, ne peut être envisagée sans garder cela à l’esprit.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?