Et ça continue encore et encore…

  • En-avant de Guillaume Borwin. Les Narbonnais les ont accumulés samedi soir. Privé de ballons, mis sous pression, le Racing n’a pas pu développer son jeu.
    En-avant de Guillaume Borwin. Les Narbonnais les ont accumulés samedi soir. Privé de ballons, mis sous pression, le Racing n’a pas pu développer son jeu. Photos Philippe Leblanc
Publié le
L'Indépendant

L'interrogation ne date pas d'avant-hier. Comment le RCNM a-t-il pu montrer un visage si séduisant contre Lyon, Grenoble, Bordeaux-Bègles (malgré la défaite), courageux contre Albi et sombrer, autant dans le jeu que mentalement, contre Saint-Etienne, Dax, ou maintenant Aurillac ? Le demi de mêlée Sébastien Buada avance un début d'explication : "Sur les matchs catastrophiques qu'on a pu faire, c'est à chaque fois la même physionomie, estimait-il à chaud samedi soir. On a du mal contre des équipes qui pratiquent un jeu simple et direct. Conquête, jeu au pied haut. On ne s'en sort pas sur le plus simple. A chaque fois ça nous met en difficulté." Les difficultés dont 'Bubu' parle sautent aux yeux. En premier lieu, la fragilité et le manque de précision sous les chandelles adverses.
Contre Aurillac, une litanie d'en-avant a crucifié le Racing, pressé en permanence et donc incapable de mettre du volume dans son jeu, faute d'avoir de bons ballons. "Ça nous a acculé dans notre camp", regrette Buada. "On n'a pas réussi à prendre un ballon haut, pas réussi à tenir la balle", complète Christopher Ruiz.

Attendre d'être dos au mur pour se secouer

Privés de ballons, sous pression constante, les Racingmen ont semblé incapables de se révolter durant toute la première mi-temps. Comme totalement inhibés psychologiquement.
"Dans notre situation, on ne doit pas se tromper sur les entames de match. On doit jouer avec énergie quitte à avoir du déchet. On a tendance à attendre d'être dos au mur pour se secouer, peste Patrick Arlettaz. C'est la faute aux joueurs, à nous (lui et Richard Castel, ndlr) qui n'avons sûrement pas su les motiver comme il le fallait. On les a sans doute plus motivés à la mi-temps qu'avant le match. On est capables de belles choses de temps en temps, mais aussi capables de temps en temps de passer à côté de l'essentiel. C'est dommage car le visage que l'on montre quand on se trompe pas sur l'essentiel est plutôt séduisant. J'ai finalement plus de regrets sur la 2e mi-temps, qui révèle le vrai potentiel de cette équipe. Si on rendait des copies homogènes dans le pourri on se poserait des questions : les joueurs ne sont pas bons, le jeu qu'on propose ne va pas du tout ni à cette équipe ni à la Pro D2. Mais quand on voit cette 2e mi-temps, ça montre bien que le jeu va bien, que des joueurs de qualité, on en a". Certes, mais contre Auch, il faudra être capable de montrer ça avant la 41e minute de jeu.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?