La Régence : une période de libéralisation ?

Le conférencier Bruno Dumazert, professeur d'histoire, qui interviendra demain dans le cadre de la dernière séance des conférences de l'UPC était déjà présent lors d'une conférence passée, venu expliquer - avec beaucoup de sérieux - les conséquences de la "fistule anale de Louis XIV" (sic) dans la politique du Royaume de France ! Il clôturera donc l'année 2011-2012 de l'Université Populaire du Conflent ce 2 juin autour du thème de "La Régence, une période de libéralisation" en insistant sur le fait que cette période "fut une transition politique après le long règne de Louis XIV".

Fin de règne longue et sinistre
Ainsi, il explique : "Ce 1er septembre 1715, Louis XIV décède. "Enfin !" pensent ses sujets, tant cette fin de règne fut longue et sinistre. Son neveu, le duc Philippe d'Orléans, est désigné pour assurer la régence du jeune Louis XV, alors âgé de 5 ans. L'époque est délicate : les luttes d'influences sont fortes autour du jeune roi et le Régent doit s'imposer face aux bâtards légitimés tout en s'assurant du soutien de la cour. Le royaume se trouve également dans une situation financière désastreuse : les caisses sont vides tant les dépenses liées à la guerre ont été importantes. Le peuple est accablé par la pression fiscale, l'économie est en berne. Bref le défi à relever est donc immense et les moyens (très) limités".

Tourbillon de plaisirs

Bruno Dumazert reviendra aussi sur le duc d'Orléans, lequel, entouré de l'abbé Dubois, va tenter de redresser la situation du royaume, "à la fois dans le souci de transmettre la couronne à Louis XV dans les meilleures conditions mais surtout dans un tourbillon de plaisirs au Palais Royal". Il posera la question suivante : "L'image d'une époque aux moeurs libérées est-elle justifiée ?" Et tentera d'y répondre.