Le Racing pas loin de la vérité à Dax

  • Tuilagi et les Narbonnais auraient pu faire chuter les Dacquois de Quiniou.
    Tuilagi et les Narbonnais auraient pu faire chuter les Dacquois de Quiniou. Photo PQR/MAXPPP
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A Dax, Jérémy Fahner

On pouvait craindre que la rencontre entre Dax (2e) et Narbonne (14e), sur pelouse landaise, ne soit trop déséquilibrée. Invaincus à domicile, les 'rouge et blanc' n'avaient a priori pas trop de soucis à se faire contre des Audois toujours à la recherche d'un succès à l'extérieur cette année. Et bien figurez-vous qu'au terme des 80 minutes de jeu, les sentiments affichés ne sont pas ceux attendus : du soulagement pour Dax, de la déception pour Narbonne.
Car le Racing a pris le match pour le bon bout grâce à Jo Ravulovulo, décidément incontournable parmi les trois-quarts 'orange et noir'. Mais si le Fidjien était à la conclusion d'un joli mouvement, tous méritent un coup de chapeau sur cette action. L'alignement, qui pique une munition landaise dans les 22 narbonnais. Valentine, qui renverse le jeu grand côté, là où le surnombre narbonnais attendait le ballon. Vunisa, des fourmis dans les jambes pour son retour, qui déchire le rideau, déboule sur 40 m et passe à son compatriote avant contact (7e, 0-7 avec la transformation de Ruiz). Ajoutez à cela une pénalité de Ruiz (2/3 au pied pour son retour) et le Racing menait 10-3 au quart de jeu, sur le terrain du dauphin !


100 % pour Lacoste

Malheureusement, le pack 'orange et noir', orphelin de List, a pris le bouillon trop souvent. M. Labaune a sifflé une ribambelle de pénalités pour Dax (8 en 1re période, 5 en 2e). Et quand Bourret et Apanui, les deux buteurs landais, sont sur le flanc, Dax peut compter sur Lacoste, buteur de fortune mais auteur d'un 100 % sur pénalité (1 seul drop raté de la soirée). En marquant tous les points de son équipe, il a parfaitement concrétisé le travail de sape de ses avants, et l'indiscipline narbonnaise.
En 2e période, les 'orange et noir' parviendront globalement à rectifier le tir, notamment grâce à la bonne entrée d'Arnaud Ramey à gauche de la 1re ligne, et de Nic Strauss en 2e latte. Mais pour arracher la décision, il aurait fallu afficher un peu plus de réalisme, notamment une fois revenu à 18-16 (70e).
Evidemment, tout ne pouvait pas être parfait pour cette reprise. Mais les satisfactions sont malgré tout supérieures aux déceptions. Rien n'est fait en vue du maintien, mais si le Racing renouvelle ce genre de prestations, il devrait rempiler en Pro D2 l'an prochain.

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