Une convention en béton entre le CFA BTP et l'USC

  • À ce jour, seuls deux apprentis vont bénéficier du partenariat, mais le CFA et l'USC espèrent que ce chiffre s'améliorera.
    À ce jour, seuls deux apprentis vont bénéficier du partenariat, mais le CFA et l'USC espèrent que ce chiffre s'améliorera. G. C.
Publié le
Germain Cauffopé

C'est sous un froid sibérien, accentué par un vent du Nord bien de chez nous qu'a eu lieu la signature de l'accord de partenariat entre le CFA BTP lézignanais, et l'Union Sportive Carcassonnaise.

À cette occasion, les officiels de chaque camp s'étaient déplacés en nombre. Pour l'équipe qui recevait, le directeur Franck Luginbuhl était accompagné du président de l'association CFA BTP Languedoc-Roussillon Henry Brin, et de son secrétaire-général Jean- Christophe Xicoy. Chez les visiteurs, Frédéric Calamel et Marc Gademer, respectivement présidents de la partie professionnelle de l'USC et de l'association USC, étaient épaulés par la responsable administrative du centre de formation, Géraldine Garin.

Une convention dédiée à la réussite

Dans les faits, le partenariat désormais mis en place permettra aux apprentis qui cumulent les deux activités de bénéficier d'un emploi du temps modulable.

"Je sais ce que c'est d'avoir à la fois un métier et une passion, a confié Franck Luginbuhl. Il faut donc tout faire pour les aider dans la voie sportive, tout en accentuant leurs chances de réussite à l'examen final".

Et Jean-Christophe Xicoy d'ajouter : "Nos deux domaines, s'ils sont distincts, ont bien des valeurs en commun : l'esprit d'équipe, l'impossibilité de faire semblant, l'alliance entre force et technique, etc. Il leur sera bénéfique d'avoir un esprit sain dans un corps sain".

Pour beaucoup de jeunes, le sport professionnel est une utopie. Mais Frédéric Calamel fait bien attention a leur maintenir les pieds sur terre. D'abord, parce que c'est plus pratique pour jouer au rugby, mais surtout parce que "tous ne seront pas professionnels. On les pousse à avoir un métier, afin qu'ils soient plus équilibrés", explique-t-il.

Marc Gademer insiste sur le sujet, en s'avouant "très sensible à la double formation des jeunes. En tant qu'association, il est de notre rôle de ne pas penser qu'au rugby".

Malgré l'attachement viscéral de Lézignan au rugby à XIII, il est positif de constater que les structures qui accueillent les jeunes puissent mettre en place des outils qui vont dans le bon sens, celui de la formation et, par extension, de l'emploi

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