Grésèque et Pia vent dans le dos

  • Le Pia du capitaine Maxime Grésèque vient de signer une huitième victoire de file.
    Le Pia du capitaine Maxime Grésèque vient de signer une huitième victoire de file. Photo H. J.
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Recueilli par B. O.

Après un début de saison difficile, Pia revient fort. Sa dernière victoire en date, décrochée dimanche face à Limoux (36-20) en atteste. Mais quatre gros matchs attendent les Salanquais. Le capitaine Maxime Grésèque prend la parole avant les gros rendez-vous.

 

Comment expliquez-vous vos récents succès après les déconvenues du début de saison ?

 

Nous avons effectivement perdu quatre matchs d'entrée. Mais nous avons mis ensuite les bouchées doubles. On a travaillé les automatismes avec une équipe au complet. Et, depuis, ça paie.

Où se situe la principale différence entre le Pia de cette année et celui des dernières saisons ?

L'équipe est plus homogène, elle apprend à se connaître, à évoluer ensemble. Nous avons un an de plus, je pense à Carrère, Shead, Vaeau et Lamelangi qui sont arrivés l'an dernier. Et puis, il y a eu l'arrivée des étrangers qui correspond pleinement à nos attentes.

 

 

Justement que répondez-vous aux critiques concernant le nombre d'étrangers ?

 

On a essayé de recruter quatre gros joueurs français avec un bon projet, mais ils ne sont pas venus. Alors les dirigeants ont approché des étrangers. Il fallait bien constituer une équipe, et une grosse, puisque c'est la volonté du club. À un moment donné, il vaut mieux balayer devant chez soi que devant chez les autres. Je félicite les dirigeants qui ne sont pas nombreux mais qui font tout pour que le club existe. Ce club a un passé, il existe aujourd'hui, et il existera demain grâce à eux.

 

Quels sont vos objectifs ?

On veut finir aux trois premières places pour participer au tournoi européen face aux trois meilleures équipes de Championship. Et puis, en finissant premier ou second, c'est un billet pour les 1/2.

 

 

Personnellement, comment vous sentez-vous ?

J'ai pris un coup au moral cet automne avec l'équipe de France. Mais j'ai rebondi en club. Je me régale et je me remets en question tous les dimanches. Je travaille pour être le meilleur avec Pia. Maintenant je n'ai pas tiré un trait sur l'équipe de France.

 

 

Toulouse arrive. Comment appréhendez-vous la série ?

On se focalise sur Toulouse. Nous sommes condamnés à gagner chez nous après nos quatre défaites ramenées de l'extérieur. Ensuite, il sera temps de penser aux matches à l'ASC et Lézignan qui suivront.

 

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