L'Angleterre leur va si bien

  • Rémy Casty et les Dragons Catalans ont déjà fait chavirer le DW Stadium le 8 avril dernier (47-28).
    Rémy Casty et les Dragons Catalans ont déjà fait chavirer le DW Stadium le 8 avril dernier (47-28).
Publié le
Matthieu Terrats

Il faut bien commencer quelque part. Les Dragons version 2012, eux, ont choisi le royaume de Sa Majesté pour prendre leur envol. Quatre victoires lors des cinq premiers déplacements alors que les défaites s'enchaînaient à mesure que le syndrome de Brutus gagnait du terrain (3 défaites en 3 matches) : c'est avant tout en Grande-Bretagne que les Catalans se sont construits cette saison. Même si ça ne date pas d'hier.

Depuis leur entrée en Super League, les "sang et or" ont cumulé 31 victoires en l'espace de 78 "voyages" outre-Manche (40 % de réussite). Un chiffre que Rémy Casty et Thomas Bosc préfèrent relativiser : "Il y a eu des progrès, au niveau de l'arbitrage et on connaît les supporters. C'est toujours excitant d'aller là-bas. Mais ça fait six ans qu'on y est, qu'on sait comment ça se passe, on y est habitué", lâche le pilier reconverti en deuxième ligne. "Quand tu fais un match sur deux à l'extérieur depuis 6 ans, tu finis par t'acclimater au contexte, avec très peu de supporters catalans, renchérit le demi d'ouverture. Le principal, c'est de faire abstraction de tout ça".

Dans une bulle
Et cette saison, les stats des Dragons crèvent le plafond : 8 victoires en 14 déplacements (Magic Week-end inclus), soit 53 % des succès engrangés loin du Temple. Trent Robinson et son staff ont réussi à transformer un handicap en atout incontestable. "Au départ, c'était une gêne énorme, confie le technicien australien. Et une grande perte d'énergie. Quand tu fais ton planning, il faut compter le voyage comme une séance d'entraînement, bien que cela ne te profite pas au niveau physique. C'est le gros point négatif. Par contre, c'est beaucoup plus facile pour souder un groupe". "La différence ?, selon Jaja Fakir, ici (à Perpignan), tu te lèves le matin, tu vas acheter ta baguette, tu ouvres le journal et ça parle déjà ! En Angleterre, on dort à l'hôtel, on se prépare tranquillement. Si il y a une pression sur l'équipe adverse, nous, on ne la voit pas. Là-haut, on est dans une bulle. Ça nous permet d'être concentrés et de jouer libérés".

Comme lors de cette fameuse semaine d'avril qui voyait les Dragons s'imposer à Warrington (22-20) et Wigan (47-28) dans la foulée. Une période charnière selon Trent Robinson, passée tout entière au pays des pubs et du pudding. La seule de la saison. "Après la défaite contre Salford à domicile (10-22), c'était comme la fin du monde. Alors, on a décidé de parler de nous et pas de l'adversaire. On a senti une envie venue de très loin, une motivation très profonde que tu ne trouves pas chaque semaine. On est nettement monté en puissance. Et après avoir trouvé l'envie et l'agressivité contre les Wolves, on a libéré notre instinct de jeu contre Wigan". Résultat : les Dragons ont engrangé deux succès fondateurs, standing ovation à la clé. "Mais pour les Anglais, on est un peu comme une révélation chaque année, conclut Robinson. Ils ne nous voient pas comme des Français qu'il faut battre à tout prix, il n'y a pas encore cette rivalité. C'est une bonne chose. Mais si on continue à être fort, il faut s'attendre à ce que ça change". Surtout en cas de troisième victoire de file sur les Warriors, dimanche prochain au DW Stadium. Là où tout a commencé.

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