Ferrals-les-Corbières : à la découverte des chauves-souris lors d’une balade nocturne

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  • Les randonneurs sur le départ.
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  • Les participants autour de Maria Lanzellotti (au centre, en gris).
    Les participants autour de Maria Lanzellotti (au centre, en gris).
Publié le
/ / F. M.

L’association SLS (sports loisirs santé) avait organisé une marche nocturne sur le thème "à la découverte des chauves-souris". Parti de la place du village, le groupe d’une cinquantaine de personnes, tous âges confondus, venues de la commune mais aussi des alentours, a effectué une étape au cabanon de l’Écu. Ce cabanon, situé au bord d’une vigne, entre garrigue et pinède, au bord du ruisseau du Rec Grand, a la particularité d’être un refuge potentiel pour certaines chauves-souris, les petits rhinodolphes et les oreillards. Une spécialiste des chiroptères, Maria Lanzellotti, était venue sur le site pour livrer ses explications. Elle est membre du groupe Derivaz, dont l’objet est, entre autres, la préservation du patrimoine naturel et plus particulièrement des chiroptères, à travers des actions d’information et de sensibilisation, l’étude et la recherche, la gestion du patrimoine naturel et culturel utile à la conservation des chiroptères et des espèces associées. Cette association a notamment restauré le cabanon. Les marcheurs ont posé toutes sortes de questions à la spécialiste. Ils ont appris que les chauves-souris ont de moins en moins d’endroits où s’abriter, notamment moins de bâtiments agricoles, qui sont souvent convertis en habitation. Il en reste encore chez nous parce qu’elles ont de l’eau, grâce à la présence de l’Orbieu (il est à 2 km du cabanon). Leurs principaux prédateurs sont les éperviers et les fouines. Maria Lanzellotti a indiqué comment leur faire des abris. Pas besoins de nichoirs compliqués, parfois une simple vieille planche bien disposée suffit. Dans notre commune, plusieurs habitants ont signalé la présence de chiroptères chez eux. Ferrals fera d’ailleurs l’objet d’une étude ultérieure. Après ce moment enrichissant, le groupe a continué son périple en effectuant une boucle qui l’a conduit sur le chemin du retour au village. Un moment convivial autour d’une soupe à l’oignon et d’un vin chaud a conclu cette soirée, très apprécié des participants.

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Les commentaires (1)
Théo Il y a 13 jours Le 04/05/2024 à 16:16

Un scientifique nous fait remarquer que SLS a pris un risque en révélant ce lieu, où quelques représentants de cette espèce menacée ont trouvé refuge. Et de donner l'exemple, parmi tant s'autres, d'un village du Maine-et-Loire où une bande d'adolescents désoeuvrés, ayant eu connaissance d'un abri de chiroptères, le dégradèrent, alors que ces petits mammifères hibernaient...
Il faut se poser cette question : pourquoi cette espèce, comme beaucoup d'autres par ailleurs, est particulièrement menacée. Outre la destruction des gîtes, il y a l'usage intensif des pesticides par certains viticulteurs.