VIDÉO. Sciences Po Paris bloqué : des étudiants manifestent en faveur des Palestiniens, la ministre de l’Enseignement supérieur assure que "les lignes rouges sont franchies"
Après avoir bloqué l’établissement durant la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril, les étudiants ont poursuivi la mobilisation.
Ce jeudi 25 avril, alors que les portes de Sciences Po Paris allaient se fermer, environ 70 étudiants ont décidé de rester à l’intérieur de l’établissement pour une mobilisation en faveur des Palestiniens.
Une action qui s’inscrit dans le cadre des bombardements répétés de l’armée israélienne au sein de la bande de Gaza et plus largement depuis le début de la guerre qui oppose le Hamas à Israël, après la terrible attaque du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.
Parmi les revendications, un journaliste de BFMTV présent sur place affirme que les manifestants souhaitent "la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po", et "la fin des collaborations" avec toutes "les institutions ou entités" complices "de l’oppression systémique du peuple palestinien".
de nombreux étudiants bloquent sciences po #Paris
— Timothée Forget (@xztim_) April 25, 2024
ils revendiquent : « un forum sur l'inaction de la direction sur Gaza depuis le 7 octobre, une minute de silence pour les victimes palestiniennes, une suspension des sanctions disciplinaires contre les étudiants engagés, une… pic.twitter.com/tkzKqwUET6
Après avoir dormi à Science Po, la mobilisation s’est poursuivie ce vendredi et a fait réagir la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau. "Ce n’est pas le cadre d’un débat apaisé. La façon, la forme, voire les revendications, n’ont pas de légitimité à être portées ainsi", a-t-elle déclaré auprès de BFMTV avant de souligner que "les lignes rouges sont franchies
Je serai avec vous cet après-midi \ud83d\udd7a?\ud83c\uddf5\ud83c\uddf8 @sciencespo j’arrive ? pic.twitter.com/dAkFzTJK7X
— Rima Hassan (@RimaHas) April 26, 2024
De son côté, la direction de l’établissement a confié dans un communiqué qu’elle condamnait ces actions, car elles "empêchent le bon fonctionnement de l’institution et pénalisent les étudiants, enseignants et salariés".
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