Cancer du sein : A Montpellier, une patiente a reçu ses séances de radiothérapie sur le mauvais sein, le médecin s'en rend compte avec l'apparition d'effets secondaires
Deux incidents ont été relevés au mois de mars à Montpellier et Dijon.
L’alerte va inquiéter de nombreuses patientes, mais elle va surtout permettre de renforcer la vigilance. L’Autorité de sécurité nucléaire alerte sur plusieurs erreurs survenues dans le traitement du cancer du sein. Des patientes ont en effet reçu des séances de radiothérapie mais du mauvais côté.
Le 25 mars dernier, une patiente traitée au centre de cancérologie du grand Montpellier (CCGM) à Montpellier a reçu "huit séances de traitement sur les vingt-cinq prévues du mauvais côté" relève l’ASN sur son site. "Une erreur de latéralité survenue au cours de la préparation du traitement" est-il précisé. C’est lors d’une consultation de suivi que le médecin s’est rendu compte de l’erreur "devant l’apparition d’effets secondaires du côté opposé à celui de la tumeur".
Un cas qui n’est malheureusement pas isolé. En effet, l’ASN constate "la recrudescence de ce type d’erreurs" et appelle à nouveau l’attention des professionnels de la radiothérapie sur la nécessité d’évaluer la robustesse des barrières de sécurité mises en place pour se prémunir des erreurs de latéralité.
20 séances sur le mauvais sein
Le 27 mars, un autre cas a été relevé à l’Institut de cancérologie de Bourgogne à Dijon. Une patiente a reçu l’intégralité de son traitement soit 20 séances sur le mauvais sein. "Compte tenu du surdosage de la région traitée à tort, et du risque d’effets secondaires, l’ASN classe cet événement au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité", est-il mentionné.
Chaque établissement devra présenter un rapport analysant les circonstances qui ont mené à l’inversion de l’administration du traitement. Et des actions correctives devront être mises en place pour y remédier. D’autres erreurs de traitement similaires ont également été relevées indique Le Parisien. Et elles peuvent concerner d’autres organes.
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