Frédéric François en concert à Narbonne : "Donner du rêve dans un monde qui tourne à l’envers"

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  • Frédéric François : "La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques." Frédéric François : "La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques."
    Frédéric François : "La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques." DR
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À 73 ans et presque 60 ans de carrière, le plus Italo-Belge des chanteurs français donnera un spectacle le dimanche 14 avril 2024, à 17 h, à la Narbonne Arena. L’occasion pour Frédéric François de présenter son 39e album "On a tous besoin d’aimer" et d’autres chansons cultes. Entretien.

Cette tournée, débutée à L’Olympia, se poursuit pour s’arrêter à Narbonne dans quelques jours. À quoi doivent s’attendre les spectateurs ?

Il y aura les incontournables que les gens viennent retrouver. Ce sont des repères que je ne peux pas enlever comme "Mon cœur te dit je t’aime", "Je t’aime à l’italienne", "Chicago" et d’autres. J’essaye de faire un spectacle qui bouge, où les gens sortent en se disant : "Waouh, c’est déjà fini". Il y a aussi quatre chansons du nouvel album, dont "On a tous besoin d’aimer" qui est déjà un succès.

Ce 39e album est plus pop que les autres…

Oui, je suis un musicien qui épouse l’air du temps. J’avais commencé dans l’album d’avant avec "Les femmes sont la lumière du monde"… et pour "Juste un peu d’amour", que j’ai chanté avec Jean-Baptiste Guéguan (sosie vocal de Johnny Hallyday, NDLR) en duo, il m’a dit : "Punaise Frédo, tu as fait une chanson pour moi qui est rock !" Tout ce qui est rock, je le mets en dessous car c’est une image que j’ai n’est pas. Je suis pourtant devant mon ordinateur devant des bandes-son que tous les Américains utilisent. J’avance pour faire avancer le public avec moi.

Rares – vous êtes même peut-être le seul désormais – sont les chanteurs, dits "à minettes" fin 1970, à être encore sur scène aujourd’hui…

Oui, désormais, c’est un public familial. Ce phénomène est passé et Dieu merci. Les minettes sont devenues mamans ou mamies et elles ont fait écouter les chansons à leurs enfants. À leur tour, ils viennent écouter ce refuge qui le fait penser à elle. Au premier rang, vingt minutes avant la fin, je ne vois que des jeunes à mes concerts faire la fête avec nous. Ce qui est incroyable, c’est que ça dure.

Vous avez traversé, plus ou moins facilement, les modes, tout en restant fidèle à votre propos. Comment les avez-vous surmontés ces époques ?

Tout simplement ne me posant pas de questions et en ne voulant pas être à la mode. Je ne voulais pas décevoir le public et me dénaturer. En fait, en tant que musicien, j’ai évolué en m’entourant de paroliers et d’orchestrateurs différents.

Au point de travailler aujourd’hui avec des auteurs comme Lionel Florence ou Frédéric Zeitoun…

Ce sont des gens qui ont une certaine façon d’écrire et qui me va à merveille. Les gens s’y retrouvent, s’approprient les chansons. Ce qui est important, c’est que le costume m’aille. Quand je suis en studio, il faut que la mélodie corresponde à l’émotion. Je veux qu’elle soit sublimée, pas dénaturée.

La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques

Vous avez collaboré avec les plus grands paroliers, mais vous n’avez jamais chanté vos mots. Pourquoi ?

Posez la question aux paroliers : "Pourquoi n’ont-ils jamais écrit une mélodie comme moi j’ai écrit ?"

Tout à fait, mais ne le prenez pas comme une critique. Nous voulions simplement savoir si c’était peut-être de la pudeur…

Je ne l’ai pas prise comme ça. Eux ont le talent pour écrire, moi j’ai le talent de composer. Mais, dans plusieurs chansons, j’ai donné des titres. Par exemple, je chantais Chicago et j’inspirais le parolier. Je corrige des textes, je suggère d’autres phrases. La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques, celle qui provoque de l’émotion, qui va se retenir, qui sera sifflée ou chantée et faire partie de la vie des gens.

Ce qui vous caractérise, c’est l’élégance. En manque-t-on aujourd’hui ?

Oui, le monde devient un peu fou. Moi, j’ai mon style à l’italienne. Je ne vais pas me présenter n’importe comment. Le spectacle demande de la magie. Je demande des lumières et des tableaux pour chaque chanson avec la plus belle technologie, je demande un son magnifique. J’essaye de donner du rêve dans un monde qui tourne à l’envers.

Il reste quelques places pour le concert du 14 avril, à 17 h. Pour accéder à la vente des billets (de 49 € à 69 €), c’est ici.
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