Prison de Perpignan : le pistolet apporté au parloir par un enfant était-il destiné à une tentative d'évasion ?

  • Les surveillants de la prison de Perpignan soupçonnent un projet de tentative d'évasion.
    Les surveillants de la prison de Perpignan soupçonnent un projet de tentative d'évasion. Nicolas Parent - Nicolas Parent
Publié le , mis à jour

Après la découverte, ce samedi 10 février 2024 de la parfaite réplique d'un pistolet transporté dans un sac par un enfant en visite au parloir du centre pénitentiaire de Perpignan, les surveillants en sont convaincus. Si elle était parvenue à destination, l'arme factice aurait servi à un projet d'évasion. 

La mère et l'enfant étaient venus visiter un prisonnier d'origine bosniaque incarcéré au centre de détention de la prison de Perpignan. Condamné pour trois affaires de vol en réunion et vol aggravé, le détenu était libérable en 2026.

Or, à 13h30 ce samedi 13 février, comme dévoilé sur le site de L'Indépendant, les agents en poste à l'accueil des parloirs repèrent le petit sac à dos porté par le gamin qui vient de franchir le portique de détection des métaux, sans sonner. Les surveillants, suspicieux, décident malgré tout de le fouiller. À l’intérieur, ils trouvent la copie conforme d'un pistolet. Non pas un SIG Sauer comme identifié au début, mais justement un Glock, l'arme de poing dont sont dotées les Equipes Régionales d'Intervention et de Sécurité, les ERIS des centres pénitentiaires. 

Un détenu bosniaque condamné pour vols 

Le faux Glock, de taille et de poids similaires à un vrai, son chargeur et les balles sont immédiatement saisis, tandis que les gardiens passent la cellule du détenu visité au peigne fin. En vain. L'intéressé est toutefois transféré, sous haute escorte, vers une autre aile de l'établissement. Un signalement est transmis au parquet de Perpignan et aux renseignements pénitentiaires qui ouvrent une enquête.

A lire aussi : Perpignan : l'enfant entrait au parloir de la prison avec un pistolet Sig Sauer factice dans son sac

Pour les élus de l'UFAP-UNSa Justice, pas de doute possible. "La seule raison de faire pénétrer une arme factice en prison s'explique par une volonté de tentative d'évasion avec prise d'otage", assène le porte-parole Pierre Grousset. Il ne croit pas un instant au jeu du gendarme et du voleur dans les coursives.

À l’instar de FO Justice, le syndicat souligne le professionnalisme des agents "qui ont empêché l'entrée d'un pistolet en détention à l’issue d'un parloir des familles". Dans la foulée, l'UFAP-UNSa demande le déplacement du prisonnier bosniaque vers une autre structure ainsi que la fouille complète du centre pénitentiaire de Perpignan "afin de garantir la sécurité des personnels et autres intervenants".

Quant à la femme accompagnant l’enfant porteur du pistolet, elle est repartie libre avec son garçonnet. Âgé de 6 ans, il aurait reçu, selon elle, ce pistolet quelques jours plutôt en cadeau d’anniversaire.
 

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Les commentaires (2)
Audi-31 Il y a 3 mois Le 11/02/2024 à 14:41

Pourquoi s'évader ? 2026 est proche

BEAR66 Il y a 3 mois Le 11/02/2024 à 13:06

Le scoop de l'indép !!!