École privée Stanislas : une plainte déposée par des associations LGBT après l'exclusion d'une élève qui "dénonçait des comportements et des propos discriminants du personnel"
-
Les associations Stop homophobie et Mousse annoncent déposer une plainte pour "discrimination en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre".
Depuis les révélations de Médiapart sur la scolarisation des enfants de la ministre de l'Educaton nationale et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, l'école privée Stanislas est sous les feux des projecteurs avec, notamment, des accusations d'homophobie et de sexisme au sein de l'établissement.
Les ennuis se poursuivent pour l'établissement privé Stanislas. Alors que ce dernier fait l'objet de nombreux débats après des révélations de nos confrères de Médiapart sur la scolarisation des enfants de la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, ou encore sur les propos homophobes et sexistes qui auraient été tenus au sein de l'école, l'établissement scolaire doit désormais faire face à une plainte déposée par des associations LGBT.
[Communiqué] #actionjudiciaire \u2696\ufe0f Plainte contre le collège et lycée parisien #Stanislas pour discrimination LGBTphobe, après le harcèlement et l'exclusion notamment d'une élève, qui dénonçait les comportements et propos de membres du personnel
— STOP HOMOPHOBIE (@stop_homophobie) January 26, 2024
\ud83d\udc47 https://t.co/tBg87VfNWS pic.twitter.com/YCnqH3cBty
Dans un communiqué publié sur son site, ce vendredi 26 janvier, les associations Stop homophobie et Mousse annoncent déposer une plainte pour "discrimination en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre". Elles ajoutent : "Cette plainte permettra aux services de police de mener une enquête approfondie au sein de l’établissement et d’y faire la lumière sur les agissements LGBTphobes de la direction, dénoncés par le rapport interne de l’Éducation nationale et révélations de Mediapart."
Mais ce que les deux associations souhaitent avant tout mettre en avant, c'est le renvoi d'une jeune fille, scolarisée à Stanislas, et qui aurait été exclue après avoir dénoncé les comportements "discriminants de membres du personnel."
Le père de l'élève accuse également le directeur, M. Gautier, le censeur-directeur, M. Jubert, et le préfet des premières, M. Cucuel, d'avoir traité sa fille de "toxique" en raison de ses positions qualifiées de "militante" sur l'homosexualité. " Depuis, ma fille n’est plus la même, broyée par ce qu’elle a vécu" a-t-il déclaré.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?