Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : un des accusés n'est pas présent à l'ouverture du procès

Publié le , mis à jour

Le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne s'est ouvert ce lundi 22 janvier devant la cour d'assises spéciale. À l'appel des accusés, l'un d'eux, Baghdad Haddaoui, n'est pas présent. Il doit être jugé pour le délit connexe de non-dénonciation de crime terroriste. 

Six des sept accusés se sont avancés à la barre pour décliner leur identité, ce lundi 22 janvier, à l'ouverture du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne. L'un d'eux, Baghdad Haddaoui, ne s'est pas rendu à sa convocation. Pour les deux avocats généraux, l'accusé a montré son "irrespect" de la procédure.

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"Il y a eu des violations durant son contrôle judiciaire. Il a vu de nombreux experts, il n'a jamais été conclu qu'il était dans l'incapacité de se rendre au procès", soulignent-elles. Et de poursuivre : "Il se présentait comme le meilleur ami de Radouane Lakdim (l'auteur des faits : NDLR) et le soutenait publiquement alors qu’une ville était traumatisée. La convocation n’est pas une option, il est convoqué devant une cour d’assises spéciale pour des faits en lien avec un attentat au cours duquel quatre personnes sont décédées."

Les représentantes du ministère public ont demandé de faire venir Baghdad Haddaoui, "par la force". Son avocat, Me Boccara, a affirmé que son client n'est "pas là pour manque de respect pour lui-même et non pour la cour. Et encore moins vers les parties civiles".

A lire aussi : REPLAY. Procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes : le parcours de Lakdim et l'absence d'un des accusés pour cette première journée d'audience

Selon l'enquête, Baghdad Haddaoui serait un proche de Radouane Lakdim. Il a été mis en examen pour non-dénonciation de crime terroriste. Ce Marocain de 34 ans vivrait actuellement à Saint-Etienne. Pour les juges d'instruction, il "n'ignorait pas la radicalisation de Radouane Lakdim". Ils ont aussi retenu : "La connaissance d'un crime dont il était possible de prévenir ou limiter les effets"

Le président de la cour d'assises spéciale, Laurent Raviot, a demandé un mandat d'amener Baghdad Haddaoui, qui sera exécuté dès ce lundi 22 janvier.

Le conseil peut se dérouler sans l'accusé 

Pour l'avocat de l'accusé, aucune décision n'était la bonne concernant Baghdad Haddaoui. "Le fait de le contraindre n'est pas une bonne chose pour la défense. La disjonction, qui permet de le juger dans une autre instance, n'est pas envisageable. Le défaut criminel, dans lequel on l'aurait jugé malgré son absence, n'est pas valable. Et le mandat d'amener, qui a été retenu, non plus", détaille le conseil de l'accusé. Avant de conclure : "Le conseil peut se dérouler sans mon client, les faits qui lui sont reprochés sont ridicules." 

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Les commentaires (4)
Flessou Il y a 3 mois Le 23/01/2024 à 17:02

Ah parce que on lui a laissé la possibilité de venir ou non peut être ?
Cette justice est une blague !

Ludique Il y a 3 mois Le 22/01/2024 à 21:07

Mais venez à Carcassonne !!!! Des petits terroristes en herbes il y en a pleins !!!! C'est une honte cette justice !!!!

guzou Il y a 3 mois Le 22/01/2024 à 19:03

allez le chercher une honte il pourra continuer a tuer des innocents