Certains l'érigent en "justicier": Qui est "Fleximan", le mystérieux "scieur" de radars automatiques?
Depuis huit mois, un mystérieux personnage est célébré sur les réseaux sociaux.
Héros ou bandit ? Le débat fait rage sur les réseaux sociaux. En huit mois, huit radars automatiques de la province de Rovigo, petite ville du nord-est de l'Italie, ont été sciés rapporte Courrier international.
Plus que le mode opératoire, toujours le même, les commentaires sur les réseaux sociaux s'attardent sur le fait que ces actes sont attribués à une seule et même personne affublée d'un nom de superhéros : "Fleximan", de flessibile signifiant “meuleuse” en italien.
L'individu, dont le sexe n'est pas connu, frappe toujours la nuit. Il arrive à pied, selon les enquêteurs cités par le Corriere dela Sera, et avec une meuleuse découpe méthodiquement la base du poteau métallique qui soutient le contrôleur de vitesse automatique.
Depuis le 18 mai 2023, huit appareils qui ont été dégradés par celui ou celle que certains Italiens ont érigé en "justicier", l’invitant même à "passer par chez eux".
500.000 euros par an
Un appel sans doute entendu, ou plutôt imité suppose Il Fatto Quotidano. Dans la nuit du 9 au 10 janvier, un nouveau radar a été "éliminé" dans la province de Belluno, située à deux heures au nord de Rovigo, selon le même mode opératoire.
L'appareil, selon le journal de Rome, “situé dans une portion de route limitée à 50 km/h, était le plus prolifique de la zone et aurait permis à la commune de Santa Lucia d’encaisser près de 500.000 euros par an” de recettes liées aux amendes dressées pour excès de vitesse.
Mais l'enthousiasme de certains citoyens contraste avec la sévérité des responsables locaux face aux actions de "Fleximan".
"Nous continuerons en installant des dispositifs contre le sabotage avec des caméras, et des poteaux plus résistants", explique le maire de Rosolina, avant-dernière commune frappée par l’action de Fleximan.
“Ce radar avait pour fonction première de faire ralentir des voitures dans un endroit où certains roulent à 200 km/h. Il y a eu beaucoup de morts dans ces zones, et le radar a pour but d’augmenter la sécurité", déplore ensuite Michele Grossato cité par Open, qui évoque enfin un coût de 15.000 euros pour réparer le radar endommagé.
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